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Sport de haut niveau et vie de famille, découvrez le quotidien de Stéphanie et Rachid Meziane

Originaires d’Auvergne, Stéphanie et Rachid Meziane vivent au rythme de la balle orange. La jeune maman a rechaussé les baskets après sa deuxième grossesse et fait les beaux jours de Cournon en NF2. Quant à son mari, il coache Villeneuve-d’Ascq en LFB et est assistant de Valérie Garnier en équipe de France. Pour Basketfly, ils reviennent sur leurs débuts, leur rencontre, leur vie de famille ou encore leurs ambitions.

Une rencontre sur le bord d’un terrain

Mené par sa curiosité et sa volonté de s’enrichir, Rachid rencontre Stéphanie au bord des parquets du STAB 63. Stéphanie se remémore une anecdote de ce moment si particulier. « Ayant donné le numéro de portable de ma mère, je me suis aperçue seulement quatre mois plus tard que Rachid m’avait envoyé un message me complimentant. Notre histoire a débuté ainsi. »

Une vie entre l’Auvergne et le Nord

Rachid coache à Villeneuve d’Ascq et Stéphanie évolue en NF2 à Cournon, la distance n’est pas toujours simple pour la famille. Un rythme de vie qu’ils ont, avec le temps, réussi à gérer malgré certains moments difficiles, comme dernièrement pour leur fils. « Pour la première fois, lorsque Rachid est parti, il a demandé avec tristesse de faire demi-tour pour le voir. En tant que mère, ce moment n’a pas été simple ».

La famille peut toutefois compter sur le soutien de leurs proches pour prendre soins des enfants. Pour Rachid, c’est justement un élément moteur pour avancer. « Le travail de coach n’est pas un métier facile. J’ai la chance de pouvoir compter sur ma famille, mais aussi d’avoir une femme basketteuse, qui comprend ma situation et qui m’aide ». Durant le confinement, les Méziane ont pu se retrouver et vivre un quotidien « normal ».

Dès que l’occasion se présente, Rachid et Stéphanie se retrouvent. « J’ai réussi à négocier avec Cournon pour rejoindre Rachid en l’absence de match », détaille Stéphanie. De son côté, Rachid profite des journées off pour faire le chemin inverse. « Lors des vacances scolaires ou des weekends prolongés, je fais le déplacement pour revoir mes enfants, ma femme, mais aussi le reste de la famille. »

Le rôle de Rachid avec l’Équipe de France

Assistant technique de Valérie Garnier au sein de l’Équipe de France féminine, Rachid est responsable du scooting des équipes adverses. « Selon moi, un assistant se doit d’être loyale et force de proposition pour aider le coach », décrit-il. Avec les Bleues, il voit en grand. « Il y a des adversaires de tailles, mais le groupe montre de belles choses et dispose de qualités intéressantes. Nous avons une équipe pour être ambitieux. » Depuis 2014, il suit le groupe France au plus près. Il garde en tête de nombreux souvenirs dont un en particulier. « Peu de personnes ont la chance de vivre les Jeux Olympiques de l’intérieur. Pour quelqu’un qui a commencé le basket à 15 ans, c’est fabuleux. Cette expérience est aussi mémorable pour sa localisation, le Brésil, une destination exotique. »

Leurs souvenirs au sein de la Ligue AURA : « La rencontre de ma femme reste mon plus beau souvenir »

Tous les deux ont commencé en Auvergne. Et garde en tête de bons moments. Pour Stéphanie, un souvenir lui vint à l’esprit : le jour de sa montée en LFB avec le club de Clermont. « C’était un rêve qui se réalisait. Je me remémore fêter cette montée avec Paoline Salagnac. J’étais fière, car on était tous des filles du club, de la région. » Un formidable souvenir malheureusement entaché par leur première saison en LFB, conclue avec seulement une victoire.

Pour Rachid, il retient plusieurs moments. Comme joueur d’abord. Il se rappelle d’une belle performance réalisée lors d’un match en NM3 « On jouait contre Oullins, un club qui avait l’ambition de monter. Lors cette soirée, j’ai réalisé mon meilleur match avec 27 points inscrits, rajoutant par la même occasion une difficulté supplémentaire à la montée de nos adversaires ».

Puis, au sujet de son expérience de coach, les souvenirs sont trop nombreux. Il retient surtout l’ambiance lors des tournois inter-ligue, rythmés par ses oppositions avec le Lyonnais, mais aussi les joueuses et les joueurs qu’il a pu coacher « Je suis heureux d’avoir pu coacher des jeunes qui sont aujourd’hui de grands sportifs. Je pense notamment à Alix Duchet et Laetitia Guapo que j’ai pu coacher à Nice, à Marie-Eve Paget ou encore Axel Toupane et Joeffrey Lauvergne qui ont tous deux évolué en NBA. Je garde d’excellents contacts avec eux. ».

Enfin, il conclut par un très beau message : « Finalement, la rencontre de ma femme reste mon plus beau souvenir au sein de la Ligue »